Les ce2-cm1 inventent des poésies

Au mois de janvier, les ce2-cm1 ont découvert les poèmes de Pascal Leclercq avec son livre intitulé “On disait”. Après avoir lu l’ensemble de l’oeuvre, les élèves, par deux, ont choisi un poème dont ils se sont inspirés pour inventer le leur qu’ils ont ensuite mis en forme sur l’ordinateur.

Voici le fruit de leur travail:

 On disait

On disait

Qu’on était des garçons sportifs.

Qu’on était des garçons sportifs avec un panier dedans.

Qu’on était des garçons sportifs avec un panier avec une balle de basket dedans.

Qu’on était des garçons sportifs avec un panier avec une balle de basket avec une balle de foot dedans.

Qu’on était des garçons sportifs avec un panier avec une balle de basket avec une balle de foot avec un but dedans.

Qu’on était des garçons sportifs avec un panier avec une balle de basket avec une balle de foot avec un but avec une piscine dedans.

Qu’on était des garçons sportifs avec un panier  avec une balle de basket avec une balle de foot avec un but avec une piscine avec un Titanic dedans.

Finalement ces garçons sportifs avaient très mal au ventre et ça se comprend !

Mathéo et Naël

 

ON DISAIT

On disait que c’était avant l’été.

On disait que c’était encore avant la neige et les flocons.

On disait que c’était encore avant l’hiver.

On disait que c’était avant les feuilles vertes.

On disait que c’était avant les feuilles orange.

On disait que c’était avant les feuilles mortes.

On disait que c’était avant l’été.

On disait que c’était avant l’herbe verte et les fleurs.

On disait que c’était avant que les vaches broutent.

On disait que c’était après le printemps.

On disait que c’était avant le soleil chaud.

On disait que c’était avant les lunettes de soleil.

On disait que c’était avant les chaises longues.

On disait qu’on n’était même pas né comme les poissons.

Matéo et Florian

 

Poème de Pascal Leclercq:

On disait 
qu’on était des chats, 
qu’on avait le poil noir et soyeux, 
qu’on marchait sur des coussinets, 
qu’on regardait le foot à la télé, 
avec l’air paresseux 
pour ne pas se faire prendre. 

On disait 
qu’on sentait le monde 
avec nos moustaches, 
qu’on déplaçait les choses 
d’un coup de patte, 
qu’on voyait dans le noir passer 
des monstres violets, 
qu’on ne disait rien 
pour ne pas se faire prendre. 

On disait 
qu’on s’était mis au lait, 
qu’on savait miauler, 
qu’on mangeait des croquettes et du pâté, 
qu’on ronronnait quand on nous caressait. 

Pour finir on disait 
que ce n’était pas vrai 
qu’on n’était pas vraiment des chats 
et qu’on offrait des lunettes 
à ceux qui s’étaient laissés prendre.

 

On disait

Qu’on était des loups

Avec des poils

Gris et marron.

 

On disait

Qu’on marchait sur les pattes

Qu’on chassait plusieurs petits animaux

Qu’on voyait des écureuils et des chouettes

Qu’on voyait des poires tomber des arbres

Qu’on voyait le Titanic dans le lac de St Viaud.

 

Pour finir on disait

Qu’on n’était pas des loups

Et qu’on offrait des lunettes

A ceux qui s’étaient laissés prendre.

William, Lilian et Jordan 

 

On disait

Qu’on était des lapins

Qu’on avait des poils noirs et blancs

Qu’on marchait sur des petits coussinets

Qu’on regardait les accidents à la télé.

On disait

Qu’on regardait les fonds marins avec nos boules de poils

Qu’on déplaçait les choses d’un coup d’oreille

Qu’on voyait dans le noir passer des aliens bleus

On disait

Qu’on savait faire du bruit comme les autres lapins

Qu’on mangeait des carottes et de la salade

Qu’on était content quand on nous caressait.

Pour finir on disait que ce n’était pas vraiment des lapins et qu’on offrait des lunettes à ceux qui c’étaient laissés prendre.

Esteban et Soan

 

Poème de Pascal Leclercq:

On disait

Qu’on marchait sur les mains,

Qu’on comptait sur les doigts de pied,

Qu’on s’accoudait sur les genoux,

Qu’on s’agenouillait sur les coudes,

Qu’on voyait par le nez,

Qu’on dormait les yeux ouverts,

Qu’on marchait par le ventre,

Qu’on respirait par les cheveux,

Qu’on prenait des bains de sable,

Qu’on buvait des verres vides,

Qu’on rigolait la bouche fermée,

Qu’on courait sans bouger les jambes,

Qu’on était propre sans jamais se laver,

Qu’on dormait nu dans le frigo,

Qu’on avait un vélo aux roues carrées

Et que maintenant, là, maintenant,

On était très très fatigué.

 

On disait

Qu’on comptait sur les cheveux

Qu’on  marchait  sur  l’eau

Qu’on s’accoudait sur les dents

Qu’on s’agenouillait sur le feu

Qu’on voyait par les oreilles

Qu’on dormait nu dans le frigo

Qu’on buvait l ‘ encre des crayons

Qu’on rigolait  avec les arbres

Qu’on  mangeait  le sol  

Et que maintenant, là maintenant, on était très très fatigué  

Marion   et   Charles

 

On disait

Qu’on marchait sur le cou

Qu’on comptait sur les cheveux

Qu’on s’agenouillait sur les oreilles

Qu’on voyait par les cheveux

Qu’on dormait dans la boue de cochon

Qu’on mangeait par les narines

Qu’on respirait par le nombril

Qu’on prenait une tarte dans la tête

Qu’on buvait du panaché

Qu’on rigolait comme une piscine

Qu’on courait comme des filles

Qu’on jouait sans jeux vidéo

Qu’on s’asseyait sans chaise

Qu’on avait des rollers sans roue

Et que maintenant là  maintenant on était très fatigué.

Enzo et Léo

 

On disait

Que les yeux étaient à la place de la bouche

Qu’on mangeait avec le nez

Que les rideaux servaient de mouchoir

Que les phrases affirmatives étaient inversées

Que  le tableau noir était plus beau qu’une craie multicolore

Et  que maintenant, la maintenant, on n’était très fatigué

Loreline et Emilie

 

On disait

Qu’on marchait sur la bouche

Qu’on parlait par les cheveux

Qu’on rigolait par le nez

Qu’on faisait rigoler les gens par les yeux

Qu’on avait des poux dans le ventre

Qu’on pédalait avec les yeux

Qu’on avait des cheveux sur les yeux

Qu’on travaillait avec la langue

Qu’on chantait par les oreilles

Qu’on écrivait par les pieds

Et que maintenant, là, maintenant, on était très très fatigué

Clara et Justin

 

On disait

Qu’on marchait sur le nez

Qu’on comptait sur les cheveux

Qu’on dormait dans le garage

Qu’on faisait la vaisselle avec des branches d’arbres

Qu’on riait avec les bêtes

Qu’on écrivait avec le plumier

Et que maintenant, là maintenant, on était très fatigué. 

Titouan et Pauline

 

On disait

Qu’on voyait avec les cheveux,

Qu’on marchait avec les doigts,

Qu’on buvait avec les yeux,

Qu’on écoutait avec les jambes,

Qu’on rigolait avec le nez,

Qu’on marchait avec les oreilles,

Qu’on faisait la vaisselle avec les nuages,

Qu’on lisait avec le ventre,

Qu’on avait des cheveux multicolores,

Que le monde était tout flou,

Qu’on mangeait des glaçons,

Qu’on jouait avec les crayons,

Et que maintenant, là maintenant, on était très très fatigué.

Chloé et Candice